lundi 27 décembre 2010

Ecole Jean Moulin et absence d'hygiène sanitaire : lutter contre la fatalité

L'absence d'hygiène sanitaire dans les établissements scolaires est un mal bien connu. Raison pour ne rien faire ? Assurément pas tant la liste des problèmes parait s'allonger inéxorablement et dont l'école Jean Moulin n'est point exhonéré. Pas une semaine sans son lot d'incidents. Un qui me vient à l'esprit est celui de cette fillette qui a glissé dans les toilettes tant le sol était souillé et qui s'est cassée la jambe. On ne compte plus par ailleurs les différentes infections, spécialement chez les petites filles. Faire appel à l'imagination pourrait être une solution pour résoudre ces multiples désagréments. Une réunion de sensibilisation et d'informations parents-professeurs pourrait être un début de réponse ; un livret du bon usage des toilettes réalisé par les enfants avec leurs enseignants, en constituer une deuxième ; un point intermédiaire parents-prof une troisième.

jeudi 18 novembre 2010

Conflit social à la BIH : ça repart de plus belle




1/3 des salariés de la Blanchisserie Industrielle Interhospitalière s'est remis en grève (un peu plus d'un mois après la première grève du 7 octobre). La cause du mouvement social demeure identique : la nouvelle responsable de la BIH. Les salariés lui reprochent de mettre la pression sur trois membres de la direction (dont le responsable technique et le responsable des transports) pour les remplacer par une nouvelle équipe (plus proche de la responsable) ; à noter : la nouvelle responsable a assigné 80% du personnel dès le premier jour du conflit pour faire tourner la blanchisserie (ce qui est proprement illégal, la loi prévoit une assignation à hauteur de 50% des effectifs et ce à partir de plusieurs jours de conflit). Au-delà du mouvement social, c'est la motivation des salariés qui est en train d'être cassée. Ceux-ci me confiaient qu'ils sont prêts à de nombreux efforts pour améliorer le fonctionnement de la blanchisserie (dont travailler des jours fériés si nécessaire). Encore faut-il que le dialogue social soit de qualité. Ce qui n'est plus du tout le cas. Le risque : la crispation d'un côté et d'un autre, sans issue profitable à tous.

mercredi 10 novembre 2010

Compte rendu de la réunion de concertation 'aménagement de la dalle du Bel-Air' à la Soucoupe

Le film de présentation du futur projet d'aménagement de la dalle du Bel Air a été projeté hier soir à la Soucoupe en présence de Jean Stuckert, adjoint en charge du projet, de Marie-Christine Nicod, présidente du conseil de quartier (mise en place par l'équipe municipale et successeur de Brigitte Bel), de la présidente de la Soucoupe, du directeur juridique et du directeur technique de la mairie de Saint-Germain-en-Laye.

L'introduction est réalisée par Jean Stuckert rappelant la genèse du projet (petite précision il ne faisait pas partie de l'équipe municipale lors du lancement du projet). Vient ensuite la projection du film. Vous savez le genre de film de synthèse où tous les gens ont l'air heureux, un peu comme dans 'Paris' de Cédric klapisch, avec François Cluzet dans le rôle d'un architecte vivant dans un monde irréel, désincarné. Le film donne également cette impression de monde désincarné, imaginaire, loin de la vie quotidienne des habitants. Un film présentant des habitants du quartier (une mère de famille, un jeune, un salarié travaillant à Paris, une personne en voie de réinsertion, un enfant de l'école maternelle, une personne âgée de la maison de retraite...) en les faisant témoigner sur ce qu'est leur vie quotidienne au Bel-Air et comment ils perçoivent le projet auraient eu beaucoup plus d'impact. Au lieu de cela donc, un film très lisse où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Où les formes architecturales sont aussi lisses que les gens qui déambulent, sourires aux anges.

Viennent ensuite les échanges avec la salle où l'on se rend compte que le projet est pour l'heure (il est encore temps d'y remédier) déconnecté de la vie sociale, culturelle et économique du quartier et de ses environs. Je demande quelles sont les difficultés auxquelles la municipalité est confrontée, expliquant l'année de retard prise par rapport au début des travaux (fin 2011). Les personnes en charge des aspects juridiques et techniques me rétorquent qu'il y des problèmes de foncier, en clair que la mairie n'est pas propriétaire de l'ensemble des 5400 m² à aménager et qu'elle est amenée à dialoguer avec les autres propriétaires (notamment la résidence Arpège). Autre difficulté, technique celle-ci : le renforcement du mur des garages sous la dalle, le long du boulevard hector berlioz, pour soutenir la nouvelle structure. Celui-ci entraine soit la suppression des places de garage derrière le mur, soit de mordre sur la chaussée (aucune des deux options n'est pour l'heure retenue, laissant le problème tel quel). Une autre personne demande si le boulevard hector berlioz sous la dalle peut être mis en double sens (option qui ne semble pas retenue par l'équipe municipale du fait des nouvelles contraintes environnementales tendant à réduire la place de l'automobile, ce dont je me satisfais). Mais à ce moment là, pourquoi ne pas davantage mettre l'accent sur les mobilités douces ?  Et pourquoi ne pas profiter du réaménagement pour faire de ce projet le poumon culturel et social du quartier ? Avoir un centre culturel ouvert qui trancherait avec la Soucoupe et son grillage tout autour ; avez vous vu un grillage autour de la maison des associations dans le centre de Saint-Germain ? Se retrouver ensemble dans une optique purement consumériste - sens du projet actuel - délite le lien social plus qu'il ne le renforce, accroit le sentiment de frustration des uns par rapport aux autres.

Je peux entendre le discours de l'adjoint sur le fait de verrouiller les aspects juridique et technique du projet avant de parler de son contenu (même si pour l'heure des services municipaux et un pôle médical sont déjà prévus). Mais le risque est ensuite d'avoir de telles contraintes techniques et juridiques que le projet soit trop normé, trop structurant et empêche d'associer des projets qui soient en adéquation avec les besoins des habitants (pourquoi par exemple ne pas réfléchir à une 'cantine' tenue par une personne en voie de réinsertion, et approvisionnée par une AMAP à créer ? Et qui permettrait de dynamiser le tissu économique, qui plus est issu des habitants du quartier). Pourquoi ne pas permettre par exemple l'ouverture d'un commerce halal ? La France entière s'y est mise (sauf un camp d'irréductibles gaulois retranchés derrière les grilles de la mairie de Saint-Germain-en-Laye ?).

Tout projet de concertation digne de ce nom associe à la réflexion très en amont les équipes de développement économique, culturel ainsi que les services juridique et technique, aux habitants, associations de quartier pour réfléchir en un même lieu, et au même moment, au contenu du projet. Ensuite à chacun de voir quelle est la faisabilité des options techniques et juridiques retenues puis de se réunir à nouveau pour exposer ce qu'il est possible ou non de réaliser et quelles sont les alternatives. Comme dans le monde de l'entreprise en somme. Il n'y a rien de pire que d'avoir des groupes de travail déconnectés les uns des autres car chaque groupe n'est plus à même d'apprécier le contenu des recommandations. Le risque est ensuite de rayer à la hussarde, d'en haut, les pistes retenues. En résulte un découragement des acteurs et une désimplication progressive du processus de concertation, du contenu, avec au final un rendu peu en adéquation avec la réalité sociale, économique et culturelle du quartier. Le risque, plus grave celui-ci, est le décalage entre les bonnes intentions des uns et la perception du projet par les autres. De nombreux projets ne tiennent pas dans la durée car les responsables sont persuadés de la qualité du projet et les usagers, les habitants, peu satisfaits du produit fini. Des dégradations peuvent s'en suivre, résultat de l'incompréhension entre les uns et les autres, appelant au renforcement des mesures de sécurité (caméra de surveillance, maitres chiens), et au final, l'installation d'un sentiment de malaise, de fossé qui s'installe entre les uns et les autres, contribuant à renforcer le gap avec le centre de Saint-Germain, voire  au sein du quartier du Bel-Air (le quartier est une mosaïque sociale, économique et culturelle des habitants du globe). Réaménager la dalle sans associer toutes les populations pourrait renforcer les crispations communautaires et faire du nouveau projet le symbole de la mise à l'écart des uns par les autres, d'accentuation de séparation initiée par la N13, puis par la zone d'activité économique entre la sous préfecture et la rue de l'aurore, puis par la voie ferroviaire séparant le Bel-Air en deux, et enfin par la nouvelle dalle.

La mosaïque sociale et culturelle doit être vécue comme une chance, une opportunité pour dynamiser le quartier. Aujourd'hui les différentes communautés nationales, sociales, cuturelles, vivent un peu recluses. Pourquoi ne pas fonder une 'maison de la planète' où tout à chacun se retrouverait autour de ses différences pour contribuer au lien social dans le quartier, par des activités, animations qu'il reste à inventer avec les habitants ? Voilà un défi à la mesure des ambitions d'une ville comme Saint-Germain-en-Laye.

lundi 1 novembre 2010

La considération de ses administrés commence par des espaces publics propres




Dans la rubrique 'chiens écrasés', je choisis les crottes de pigeon. Eh oui, on est bien à Saint-Germain-en-Laye, loin de l'image d'épinale du château aux abords hyper-clean. Pourtant ces photo sont celles de chemins empruntés quotidiennement par des jeunes, des parents, des enfants se rendant à l'école Jean Moulin, aux commerces de la rue de l'Aurore, ou encore à la gare SNCF. Comment ne pas croire qu'il y a bien un Saint-Germain-en-Laye à deux vitesses ? Un centre sanctuarisé, gentrifié, qui n'a rien à envier aux arrondissements centraux parisiens, et des abords, faubourgs délaissés où se développent une rancoeur facilement compréhensible. Merci à la mairie qui pour une fois ne pourra pas se défausser sur le STIF ou autre prestataire de service.

jeudi 28 octobre 2010

Pour le réaménagement de la dalle, il faudra patienter...

...au moins un an de plus par rapport à la date initiale de début des travaux, qui était l'hiver 2010. Pour quelles raisons ? L'opacité est totale. Les problèmes techniques liés aux parkings situés sous la dalle y sont-ils pour quelque chose ? Problème budgétaire ? La mairie s'était pourtant enorgueuillie de ne faire appel à aucun emprunt, ni subvention externe, les deniers de la commune suffisants à la réalisation des travaux (j'ai par contre du mal à croire qu'un quartier qui concentre autant de logements sociaux ne puisse bénéficier d'aucune aide financière). A noter à ce sujet le commentaire d'un habitant du quartier précisant que malgré son grand nombre d'habitants, le Bel-Air ne compte ni restaurant ( si ! un chinois, mais au bout de deux ou trois, on peut s'en lasser, à moins d'être un fondu de la cuisine asiatique, et il y en a) ni d'animations dignes de ce nom. Il serait terrible de demander leur avis aux riverains, des fois qu'ils auraient des demandes extravagantes (du type une piscine olympique, un théâtre ou un cinéma). A rapprocher d'un autre commentaire sur ce blog mentionnant que la tension est de plus en plus tendue dans le quartier (sous entendu les jeunes-ces êtres très bizarres venus d'une lointaine galaxie s'habillant et s'exprimant d'une manière très curieuse- font de plus en plus de conneries). Pas étonnant vu le peu d'activités en adéquation avec leurs envies.  Les habitants du quartier sont donc condamnés à y mourir d'ennui...au moins encore pendant un an (plus la durée des travaux ce qui nous emmène jusqu'en...2013 !), après ce sera le nirvana, un peu comme la nouvelle ligne de bus...à  condition que l'été ne s'en mêle pas.

vendredi 22 octobre 2010

à Saint-Germain-en-Laye les bus ne sont pas là où il faut

               


Voici des photos prises à quelques minutes d'intervalle vendredi 22 octobre à 17h. Les deux premières montrent des bus à la sortie du collège Notre-Dame, qui stationnent près d'une heure en attendant les enfants. La troisième photo montre un bus du collège en train de rouler au tiers plein. Dans le même temps rue Saint-Léger, les usagers s'accumulent station Camaran (jusqu'à une trentaine), pas le moindre bus à l'horizon. Le bus arrive, déjà quasi rempli. Il va falloir se serrer. Il n'y aura pas assez de place pour tout le monde (les indésirables sont repartis pour une bonne vingtaine de minutes d'attente ; au total il leur faudra, attente comprise, près d'une heure pour rejoindre le centre de saint-germain-en-laye).

Voici un bel exemple de l'incohérence de la politique de transport mise en place entre la mairie et Veolia Transport, et surtout d'un fort mépris vis-à-vis des usagers des lignes R1 R2 R3. Comment expliquer une forte concentration du bus en un point avec des bus au tiers rempli et une absence sidérente de bus sur les lignes R en heure de pointe ? Avec pour conséquence des bus bondés !

Apparemment Veolia n'a pas attendu l'ouverture du marché des transports (2016) pour hyper rentabiliser ces lignes ! et ce d'autant plus que le contribuable saint-germanois y va de sa poche d'une subvention d'un milion d'euros pour un service d'une très médiocre qualité. C'est la double peine : payer pour avoir un service quasi nul. C'est proprement scandaleux !

vendredi 15 octobre 2010

Aménagement de la dalle : ' soeur anne ne vois tu rien venir ?'

'Projet le plus ambitieux' de la mandature selon le maire. Mais à quel niveau au juste ? Techniquement ? Financièrement ? Ce qu'il y a d'ambitieux dans un projet d'aménagement, c'est la dimension humaine, dans le sens implication des habitants dans le processus de transformation du quartier. Maintenant je m'en souviens, ou putôt c'est un aimable voisin qui me l'a rappelé. Il y a quelques mois, les élus avaient planté leur tente un samedi matin et avaient remis un questionnaire aux passants : 'êtes vous très satisfait, moyennement satisfait, pas du tout satisfait du réaménagement de la dalle ?'...bonjour le niveau de l'échange ! Je connais des architectes qui ont la passion du dialogue avec les riverains. ça en devient presqu'un jeu pour eux. La qualité de l'échange sous-tend la qualité technique des projets (et non l'inverse). Il serait bon de le rappeler aux élus.

dimanche 10 octobre 2010

Nouvelle ligne de bus : compte rendu de la concertation publique quartier Saint Léger


Jeudi dernier, je me rends chez la nourrice de mon fils et oh surprise ! je vois une affiche au pied de son immeuble mentionnant une concertation publique, le soir même, sur la nouvelle ligne de bus. Je me dis 'tiens, ils n'en ont pas placardé au Bel-Air, un oubli assurément'. Je décide néanmoins de m'y rendre car la nouvelle ligne de bus reliant les quartiers excentrés au RER compte de nombreux dysfonctionnements. En clair, elle marche moins bien que la précédente, alors que début septembre, le maire lui-même était venu nous la 'vendre', place Erignac, en précisant que les bus seraient plus confortables et la fréquence plus importante.

Nous voici donc jeudi soir. La salle est pleine à craquer, une centaine de participants à vue d'oeil, essentiellement des personnes agées (il est 18h, la plupart des salariés ne sont pas encore rentrés chez eux), il manque même une vingtaine de chaises. La tension est palpable. Tous ces gens venus acclamer la nouvelle ligne ! On vit une époque formidable. Gilbert Audurier, l'adjoint au transport, introduit la séance en mentionnant plusieurs points :
- la ligne ne dépend pas que de la ville mais également des communes environnantes (mareil-marly, fourqueux, chambourcy...), chacun payant sa quote-part du déficit financier (1 million € pour St Germain en Laye),
- Veolia détient le monopole d'exploitation jusqu'en 2016,
- la nouvelle ligne a notamment été mise en place car la précédente faisait le plein au Bel-Air (la solution serait peut-être de vider le Bel-Air de ses habitants me dis-je). Résultat les bus arrivaient bondés dans le quartier Saint-Léger. La nouvelle ligne remédie à ce problème en évitant le Bel-Air (hourra !).
- la lisibilité de la ligne précédente n'était pas très claire (première nouvelle !).
La solution : déconnecter la ligne Saint-Léger de celle du Bel-Air et créer deux lignes (R1 et R2) se substituant aux deux précédentes.

Florilège de réactions dans la salle, qui est très remontée (les gens ne s'étaient donc pas déplacés pour féliciter les responsables ?!) :
- une première sur la lisibilité du tracé 'Nord-Sud', aussi limpide qu'une course à la boussole en plein Groenland,
- un père de famille rapportant que ses enfants n'ont plus le temps de rentrer déjeuner chez eux le midi (la ligne précédente le permettait),
- un salarié du technocentre Renault nous informant qu'à 6h du matin l'attente est de 30mn,
- un deuxième sur la fréquence depuis le RER à partir de 18h30 : de 20 à 25 minutes (le sens du service version Veolia),
- une autre précisant que les nouveaux arrêts ne comptent aucun aménagement (lumière, abri, banc...),
- une mère de famille à propos de son fils qui part 15mn plus tôt le matin que précédemment pour être à l'heure au collège Debussy (7h30 pour être à l'heure au cours de 8h20 ! soit l'équivalent d'un A/R Saint Germain-Auber),
- une autre précisant que des bus vides suivent souvent un bus bondé (problème de coordination et/ou de trafic),
- encore une autre : certains chauffeurs ne s'arrêtent pas aux arrêts malgré les cris des usagers (sans doute pour ne pas arriver trop en retard ; un certain retard étant cependant toléré par Veolia),
- encore une : son fils est tombé et emmené à l'hopital pour essayer de monter dans un bus qui ne s'est pas arrêté,
-etc etc...

J'y vais de mon intervention pour m'étonner d'une part qu'il n'y ait pas de concertation publique mentionnée pour le Bel-Air ; ce à quoi le maire me répond : 'les habitants du Bel-Air sont satisfaits, il n'y aura donc pas de concertation' (comment peut-il le savoir puisque c'est le but d'une concertation ?! Celle de Saint Léger aurait donc été organisée parce que les plaintes des usagers étaient trop audibles ?). Ensuite pour m'excuser auprès des habitants de Saint-Léger des désagréments causés par les habitants du bel-Air lorsqu'ils 'montaient en masse' pour prendre le bus. Fou rire dans la salle.

Résultat des courses, une qualité de service moins bonne que précédemment :
- une lisibilité du tracé pas claire,
- une fréquence moins importante,
- des arrêts pas ou peu équipés.


Gilbert Audurier reconnait que le montage de la nouvelle ligne s'est faite dans la précipitation avant l'été et précise que sa marge de manoeuvre est faible entre un prestataire - Veolia - qui lui est imposé par la réglementation et un STIF peu conciliant ('pourriture communiste'). Des rectifications seront donc portées...à la marge (l'arrêt Boufler va être remis en service).

Détails croustillants, j'apprends à la sortie que les bus qui stationnaient précédemment au RER, doivent maintenant le faire au parking de la piscine. Ce que l'on peut comprendre. Par contre, beaucoup moins, c'est que la pause des chauffeurs soit passée de ce fait de 15...à 5 minutes (à mettre en relation avec la réponse du représentant de Veolia, mr. Gillet, me stipulant que les chauffeurs n'avaient aucune pression de leur direction concernant le respect des horaires ; des horaires peut-être, de la pause assurément non !). Ou encore celui-ci : pour la refonte de la ligne, Veolia n'a consulté aucun de ses chauffeurs, pourtant sur le terrain toute la journée, et au fait des améliorations à porter. Mais apparamment la ligne est mauvaise entre la direction et ses employés, peut-être autant que celle des clients.

samedi 9 octobre 2010

C'est curieux le sentiment d'insécurité...

Je viens d'apprendre que le rapport des assureurs classe le quartier du Bel Air plus sur que celui du centre ville. Drôle non ?! surtout quand on connait la principale raison pour laquelle les habitants du centre de Saint-Germain-en-Laye ne se rendent jamais au Bel Air (pourtant les équipements culturels et de loisirs sont légions ici...non j'plaisante) : la peur de l'insécurité quand on déambule au milieu des tours. BOUH !!!

vendredi 8 octobre 2010

Conflit social à la BIH...ça va saigner


Rien de tel qu'un bon vieux conflit social des familles pour lancer ce nouveau blog dédié au quartier du Bel-Air à Saint-Germain-en-Laye ! ça se passe à la blanchisserie industrielle et ÇA VA SAIGNER. Les syndicats sont remontés comme des coucous, la direction rase les murs, les médias sont sous tension. Mais pourquoi la fièvre est-elle montée d'un coup ? Eric Woerth s'apprête-t-il à débarquer en plein essorage pour annoncer l'échec de la réforme des retraites ? Gilbert Audurier, l'adjoint en charge des transports, va-t-il organiser au Bel-Air un débat public sur la nouvelle ligne de bus ?! De la pure folie...on est en pleine politique fiction ! enfin, Arnaud Péricard va-t-il se lancer dans la course à l'Elysée en sautant la case mairie de Saint-Germain-en-Laye ? Ben non, en fait, c'est la nouvelle direction qui a décidé de changer de poste l'une des employés. En réaction, ses collègues se sont mis en grève...par solidarité. Normal.
Bon, en même temps, on est à Saint-Germain-en-Laye, une grève c'est déjà pas si mal. D'après ce que j'ai compris, c'était pas arrivée dans la cité royale depuis...1936. Les cong'paye...un baille quoi.