samedi 25 juin 2011

Au Bel-Air on joue au foot avec des bouts de chandelle

Paradoxe de la ville de Saint-Germain-en-Laye : il vaut mieux avoir le salaire de Claude Makelele pour pouvoir s'entrainer au foot que celui d'un enfant dont les parents sont au SMIC ou au chômage.  Le club de foot du Bel-Air touche la modique subvention municipale de 9 000€/an (à titre de comparaison, le club de foot voisin de Fourqueux touche 30 000€ de la part de la municipalité). Pour les déplacements des jeunes les jours de match, la mairie ne met même pas à disposition un bus et lorsqu'elle consent cet effort incomensurable, à l'occasion des tournois de la Pentecôte, elle prévient la veille du match qu'elle ne pourra finalement pas mettre de chauffeur à disposition. Résultat le déplacement a dû être annulé. Ce mépris est réellement insupportable et je comprendrais largement les rancoeurs qui se développeraient. Car ce club joue un rôle social et d'intégration de premier plan dans le quartier. Lui donner un coup de pouce supplémentaire doit être dans la mesure du réalisable non ?!