lundi 24 octobre 2011

Avoir un vélo au Bel Air : la quadruple peine

Pratiquer le vélo est très révélateur de l'esprit des politiques municipales (déplacement, environnement, sécurité..). Vendredi dernier, je me rends en vélo à la gare de Saint Germain en Laye. Il est 4h30 du matin (je dois me rendre ce jour même à Avignon en empruntant le TGV de 6h00, Gare de Lyon) :

- la passerelle est fermée. Je suis obligé de monter la côte. Malgré le froid, j'arrive en nage au RER.

- au RER, je m'aperçois avec grand étonnement que le garage à vélo est fermé (ce qui est une régression par rapport à avant, car on pouvait stationner son vélo à n'importe quelle heure de la journée...et de la nuit). Dans l'obligation de na pas trop tergiverser pour des raisons de contraintes horaires, je décide de laisser mon vélo attaché aux barrières de la zone de bus (aucune autre solution alternative ne s'offrant à moi).

- Le soir même, je rentre d'Avignon en attrappant le dernier RER pour Saint-Germain en Laye. J'arrive à la gare de St Germain à 1h00 du matin. El là quel n'est pas mon étonnement : mon vélo a été enchainé par la police municipale. Il y a même un bel autocollant qui précise que mon vélo n'a rien à faire là. De l'imagination répressive...

- à 1h15 du matin, sans vélo, ni navette, me voilà contraint de rentrer à pied au Bel Air (à environ 2h du matin).

A Saint-Germain en Laye les mobilités douces ne sont donc pas privilégiées (ni aucune autre forme de mobilité d'ailleurs). Par contre l'imagination sécuritaire est elle à son top (incluse dans une politique de préservation des abords du château très contestable tant elle nie l'humain et la notion triviale (?) de service rendu au public) . Une imagination répressive et 'environnementaliste' pas à la hauteur d'une politique de développement local, sauf dans les systèmes politiques durs qui condidèrent l'Homme comme un fardeau. Il serait sans doute temps de changer de braquet pour concilier mobilité, service rendu au public, préservation du cadre de vie et développement local.

3 commentaires:

  1. Effectivement la mairie de Saint Germain semble opérer depuis quelques mois une politique anti 2 roues particulièrement répressive. Que ces véhicules soient motorisés ou non, le carnet à souche de la police municipale est dégainé sans relâche. A se demander si les contractuels ne se cachent pas pour verbaliser immédiatement. Les infrastructures ne prévoient que peu de stationnements 2 roues et bon nombre d'en eux se situent en face de services de livraison à domicile, donc en dehors des heures de table, saturés par les mobylettes des livreurs.

    RépondreSupprimer
  2. oui j'ai également observé ce phénomène pour m'être pris plusieurs amendes faute de places ( qui sont en effet monopolisées par les scooters de livraison).

    RépondreSupprimer
  3. faites passer le mot autour de vous et essayer d'alerter les médias car cette ville est terrible: j'espere que c'est la seule à être intolérante vis à vis des cycles

    RépondreSupprimer