samedi 5 décembre 2015

Ru de Buzot et concertation : l'approche politburo de la mairie de St Germain en Laye


Un article sur le ru de Buzot dans le journal de St Germain cette semaine et aucune mention de l'association MIRO qui porte depuis 5 ans le projet de découverte du ru. A croire que le projet est conçu et destiné par et pour le quarteron d'élus et techniciens de la ville. Quelle ambition ! Il y a dans cette manière de procéder l'idée que l'initiative ne peut être que publique. Mais une initiative publique déconnectée de sa base citoyenne, associative, habitante, au sens noble du terme, car jugée trop approximative, incohérente, irrationnelle. Rien de telle qu'une approche techno pour un projet à vocation habitante. Réaliser la ville standardisée, débarrassée de tous ses scories, sans prise de risque, telle est la manière de procéder de la Mairie de Saint-Germain-en-Laye. Une ville dépressive pensée par des "sachants" sous lexomil. Résultat, une initiative citoyenne bridée, une appropriation du projet réduite aux acquets, une approche de la ville durable purement technique. Et tout ceci avec les deniers du contribuable qui a uniquement le droit d'être spectateur et d'applaudir au génie du monarque local, roi des techno et de sa cohorte de légos inanimés.

mardi 1 décembre 2015

Coincé entre la blanchisserie industielle et la future déchetterie, le Bel Air demeure le quartier de relégation de Saint-Germain-en-Laye


L'implantation des équipements peu nobles est corrélée à l'image que l'on se fait d'un quartier. Pourquoi la future déchetterie ne serait-elle pas installée par exemple dans les quartiers Alsace ou Pereire ? Surement parce que le standing des habitants y est trop élevé par rapport à la représentation que l'on se fait d'une déchetterie. Par contre l'image du quartier du Bel Air colle parfaitement à ce type d'équipement. Où est la cohérence entre le ré-aménagement de la dalle du Bel Air et l'implantation d'équipements à l'image dégradée ? La future déchetterie va donc s'installer en lieu et place de Bel Air plage qui permettait à des enfants défavorisés du quartier d'avoir un semblant de loisirs. C'est donc une double peine pour eux : finie Bel-Air plage, bonjour la déchetterie. Leur estime de soi, et la confiance que les acteurs publics place en eux, vont surement une fois de plus être réhaussées. Cette façon de déployer les politiques publiques ne fait que renforcer le sentiment de relégation des plus fragiles. Aux gens favorisés les quartiers valorisés, aux personnes fragilisées les quartiers dévalorisés. La césure opérée par la N13 n'est pas prête de se refermer et l'écart de considération entre les habitants des différents quartiers de Saint-Germain-en-Laye non plus. Ce qui est affligeant c'est cette certitude d'œuvrer pour l'intérêt général alors que nos élus oeuvrent en fait pour une petite minorité. Autre élément d'explication d'une mesure aussi approximative qu'injuste : l'échec patent de nos élus à s'entendre au sein de leur intercommunalité pour avoir une vraie politique en matière de gestion du cycle de vie des déchets. Pas de vision, pas de collaboration opérationnelle entre communes. Les élus sont dépassés par les enjeux de la ville durable. D'un quartier relégué, c'est tout un territoire qui va le devenir.

jeudi 18 septembre 2014

Video-surveillance : pourquoi la mairie de Saint-Germain-en-Laye se trompe de politique publique ?

La mairie de Saint-Germain-en-Laye a décidé de dépenser 100 000€ dans le raccordement d'une caméra de video surveillance au réseau de fibre optique, dans la rue de Caraman. Celle-ci a pour objectif de diminuer les actes de délinquance. Malheureusement c'est traiter le problème à l'envers et produire - à l'inverse des effets recherchés - davantage d'insécurité. Pourquoi ?

Mettons tout d'abord les choses en perspective.

Dans le village de nos parents, les liens entre les personnes étaient forts. Les "yeux de la rue" (jane jacobs), comprenez les passants, les riverains, les commerçants, assuraient une sorte de surveillance collective. Les dispositifs techniques avaient donc peu d'intérêt car les gens contrôlaient mutuellement les éventuels débordements des uns et des autres. Aujourd'hui, avec :

- le desserremment du lien social, qui trouve notamment sa cause dans la résidentialisation accrue des quartiers périphériques, avec son corollaire, le fait de passer peu de temps dans son quartier (pour se rendre notamment sur son lieu de travail),

- la volonté légitime des habitants d'échapper au contrôle social du voisinage,

=>les gens ne souhaitent (ou ne peuvent plus) plus s'investir dans la "surveillance" de leur quartier.

Voici pour le diagnostic, passons maintenant aux mesures de politique publique pour pallier à cette carence. Saint-Germain-en-Laye y répond en installant des caméras de video surveillance. J'ai rarement constaté qu'une caméra de video surveillance réinstaurait de la convivialité dans les quartiers. Au contraire, des études très poussées montrent qu'elles ont tendance à "robotiser" le comportement des individus, à renforcer le côté déshumanisé de quartier qui ont au contraire besoin de se "ré-humaniser". Car c'est bien le fond du problème : le lien entre les habitants a tendance à s'estomper. Les politiques publiques peuvent-elles y répondre en installant des caméras de video-surveillance ? Evidemment non. Il s'agit d'une mesure paresseuse et coûteuse qui ne traite pas le problème en profondeur : créer de la mixité fonctionnelle dans un quartier du Bel-Air qui en manque cruellement pour permettre aux habitants de ré-investir leur quartier, d'y passer plus de temps et de remplir cette mission de "surveillance collective" soft et informelle.

Dans ce temps de transition, entre une situation imparfaite et une situation idéale, cela passe par quoi ?

- permettre au tissu associatif local de s'épanouir pour contribuer à la recomposition de ce lien social dont ce quartier manque temps. Ce n'est pas "la soucoupe" en l'état, bunker de la politique sociale et culturelle municipale, qui agit comme un repoussoir par rapport aux initiatives locales, qui peut relancer la machine.
- adopter une profonde attitude d'humilité et d'écoute de la part des élus et des techniciens territoriaux, pour éviter toute solution toute faite, dans laquelle les habitants ne s'y reconnaissent pas et ont encore moins envie de s'y investir.

- faire de la concertation joyeuse et incarnée pour penser le présent et l'avenir de ce quartier.

lundi 28 avril 2014

BIH : la coupe est pleine

La coupe est pleine ! Les nuisances olfactives liées au rejet d'eaux usées de la BIH de Saint Germain en Laye sont devenues insupportables. L'odeur s'insinue dorénavant depuis quelques mois dans les cages d'escalier de la résidence Arpège voire dans les appartements pour certains logements. En ouvrant ma fenêtre ce matin pour aérer mon appartement, j'ai littéralement été pris à la gorge tant l'odeur est nauséabonde. La BIH effectue régulièrement (plusieurs fois par semaine) des rejets d'eaux usées dans les systèmes d'évacuation entre 6h et 8 du matin (l'odeur est lancinante pour le reste de la journée). J'ai rédigé ce week end une plainte adressée à la DRIEE (ainsi que plusieurs personnes de la résidence). Une manifestation devant la mairie de Saint Germain en Laye est dans l'air.


Nous demandons :


- une visite comme la loi nous l'autorise des locaux de la BIH (dans un premier temps, une visite hebdomadaire pour une durée de six mois, pour nous assurer que le rejet des eaux usées est inférieure à 30°, de la neutralisation des rejets - PH compris enre 5,5 et 8- du stockage des produits chimiques en cuves de détention, d'évacuation des eaux usées après traitement préalable sur site en cuves de détention),


- une modification structurelle des systèmes d'évacuation pour remédier aux nuisances olfactives,


- une transparence totale sur les produits utilisés (pour nous assurer que le perchloréthylène, produit hautement cancérigène, n'est pas utilisé),


- un affichage public hebdomadaire concernant la maintenance des installations, les tonnages de linge lavé, les produits utilisés...


- les conséquence en matière de santé public d'une exposition prolongée et régulière aux émanations générées par la BIH.



vendredi 11 octobre 2013

Nuisances olfactives liées à la Blanchisserie Inter-Hospitalière à Saint Germain en Laye


Alerter les pouvoirs publics régulièrement, déposer des procès-verbaux pour prévenir des nuisances olfactives liées à la Blanchisserie Inter-Hospitalière de Saint Germain en Laye, ne semblent pas être des mesures efficaces. Les odeurs pestilentielles envahissent régulièrement les pourtours de la blanchisserie (de la zone pavillonnaire de l'avenue Taillevent aux immeubles de la résidence Arpège le long du boulevard Franz Liszt).

Les nuisances olfactives ne semblent être cependant que la partie immergée de l'iceberg. Le déversement régulier des eaux usées dans les systèmes d'évacuation a des effets non-mesurés sur la santé des riverains qui constitue une petite bombe à retardement sanitaire face à laquelle les responsables publics devront répondre tôt ou tard (et en la matière il n'y a pas de prescription ni légale ni...morale).

Illustration des désagréments :

- l'odeur acre, proche de l'oeuf pourri dans le quartier,
- la pénétration des odeurs dans les cages d'escalier des immeubles,
- l'impossibilité d'aérer son appartement et par voie de conséquence une régénération limitée de l'air à l'intérieur des habitations
-...

mercredi 18 janvier 2012

Recul de la mairie sur le projet de mosquée au Bel-Air : honte pour la République !

Emmanuel Lamy a annoncé lors de ses voeux de nouvelle année la fin du projet de construction d'une mosquée dans le quartier du Bel-Air à Saint-Germain-en-Laye, sous la pression du Bloc identitaire, un mouvement social politique situé à l'extrême-droite. On ne peut en vouloir au Maire d'avoir tenté de mener à bien ce projet, mais plutôt à sa majorité que l'on peut taxer d'hyper-réactionnaire.

Cette mauvaise nouvelle est un coup dur pour la communauté musulmane qui n'en est pas à sa première couleuvre. Le ressentiment serait parfaitement compréhensible et sellerait pour longtemps la mise à l'écart de certains Français par d'autres Français (la "vraie France" dirait Le Pen). Cette décision regrettable fait également le jeu des franges extrêmes - largement minoritaires - de la communauté musulmane, qui n'en demande pas tant pour récupérer les "brebis égarées". Elle montre également que tous les Français ne sont pas égaux devant la loi. Alors que des sommes non négligeables sont dégagées par les collectivités territoriales pour restaurer les édifices catholiques, la communauté musulmane ne peut que ruminer sa rancoeur - largement compréhensible tant cette communauté est régulièrement humiliée - à l'égard d'une certaine France, passéiste et réactionnaire. Celle-ci, toujours prompte à stigmatiser les "arabes", n'a qu'une envie : en découdre avec ces "faux Français". Si elle a la bénédiction des pouvoirs publics, alors...

Nous vivons dans un faux état laïc qui favorise certaines confessions au mépris d'une seule (qui plus est, la plupart de ses représentants n'a ni les moyens financiers, ni l'entre-gens pour influer sur les décisions publiques). Tout  cela me donne la nausée !

mercredi 4 janvier 2012

Accidents à répétition sur la piste cyclable Président Roosevelt : c'était écrit...

Un cycliste salement amoché au niveau de la station Total il y a 15 jours, un second moins gravement au niveau du centre administratif, moi-même dont la roue arrière a été emportée par une voiture il y a deux semaines... Quelques exemples collectés ici et là d'accidents sur la piste cyclable de l'avenue du Président Roosevelt. La dangerosité de cette piste cyclable n'est plus à démontrer (cf post du 13 octobre dernier). L'heure serait plutôt à son aménagement pour éviter le pire. Que fait la Mairie ?

Réaménagement de la dalle du Bel-Air : interdit au public !


Il existe deux grands modèles en matière d'aménagement : le premier n'a rien à renier aux pratiques autoritaires de l'ancien empire soviétique : une puissance publique omnipotente, censée incarnée le peuple, qui fait passer les projets en force, avec ce paradoxe : les projets sont publics mais l'individu n'a pas voix au chapitre. Une deuxième, d'inspiration anglo-saxonne, qui s'appuie sur l'individu pour concevoir les projets, qui part des usages pour définir le contenu des programmes. En France, on est davantage dans un modèle de type soviétique, où la puissance publique est censée représentée l'intérêt général, mais où dès lors que l'on essaie d'associer les habitants, les acteurs économiques, la machine se crispe. La Mairie de Saint-Germain-en-Laye n'échappe pas à cet écueil de soviétisation des esprits (rigolo pour une mairie UMP, persuadée d'agir de manière libérale !). La mairie rétorquera qu'elle compte des comités de quartier (a l'instar des comités du peuple phagocytés par les commissaires du peuple où la consultation n'était que de façade) et des organes de concertation publique (véritable cosmétique des projets d'aménagement où les options dégagées ne sont retenues qu'à la marge).

Alors la faute à quoi, à qui ? La démocratie représentative a pour effet pervers de cantonner certains élus dans leur tour d'ivoire, de les déconnecter des gens, persuadés d'agir dans leur coin pour l'intérêt général. Le dialogue démocratique n'a plus cour dans ces communes. Le dialogue est rompu à tel point que lorsque les maires pratiquent la concertation publique, les habitants sont peu présents ou profitent de cette tribune pour s'exprimer sur d'autres sujets où ils ne trouvent au quotidien aucune caisse de résonance. D'où la déception affichée par certains maires : "les gens s'impliquent pas", "ils ne parlent que des crottes de chien", "leur réflexion ne dépasse pas le coin de la rue"...

Et pourtant des solutions de bon sens existent pour impliquer les habitants, les acteurs économiques dans les projets d'aménagement, mais elles ne peuvent se développer qu'à deux conditions :

- avoir la passion du dialogue avec ses administrés
- cesser de penser que la puissance publique est la seule à pouvoir dégager la cohérence des projets d'aménagement

En ce qui concerne le réaménagement de la dalle du bel air, des solutions simples et peu coûteuses existent pour que les habitants, les acteurs économiques s'approprient le sujet. Mais tout laisse à penser qu'on sera bien dans une démarche de type soviétique.

lundi 24 octobre 2011

Avoir un vélo au Bel Air : la quadruple peine

Pratiquer le vélo est très révélateur de l'esprit des politiques municipales (déplacement, environnement, sécurité..). Vendredi dernier, je me rends en vélo à la gare de Saint Germain en Laye. Il est 4h30 du matin (je dois me rendre ce jour même à Avignon en empruntant le TGV de 6h00, Gare de Lyon) :

- la passerelle est fermée. Je suis obligé de monter la côte. Malgré le froid, j'arrive en nage au RER.

- au RER, je m'aperçois avec grand étonnement que le garage à vélo est fermé (ce qui est une régression par rapport à avant, car on pouvait stationner son vélo à n'importe quelle heure de la journée...et de la nuit). Dans l'obligation de na pas trop tergiverser pour des raisons de contraintes horaires, je décide de laisser mon vélo attaché aux barrières de la zone de bus (aucune autre solution alternative ne s'offrant à moi).

- Le soir même, je rentre d'Avignon en attrappant le dernier RER pour Saint-Germain en Laye. J'arrive à la gare de St Germain à 1h00 du matin. El là quel n'est pas mon étonnement : mon vélo a été enchainé par la police municipale. Il y a même un bel autocollant qui précise que mon vélo n'a rien à faire là. De l'imagination répressive...

- à 1h15 du matin, sans vélo, ni navette, me voilà contraint de rentrer à pied au Bel Air (à environ 2h du matin).

A Saint-Germain en Laye les mobilités douces ne sont donc pas privilégiées (ni aucune autre forme de mobilité d'ailleurs). Par contre l'imagination sécuritaire est elle à son top (incluse dans une politique de préservation des abords du château très contestable tant elle nie l'humain et la notion triviale (?) de service rendu au public) . Une imagination répressive et 'environnementaliste' pas à la hauteur d'une politique de développement local, sauf dans les systèmes politiques durs qui condidèrent l'Homme comme un fardeau. Il serait sans doute temps de changer de braquet pour concilier mobilité, service rendu au public, préservation du cadre de vie et développement local.

jeudi 20 octobre 2011

Odeurs d'oeuf pourri de la BIH (suite) : de l'impuissance de la gouvernance locale

A la suite du billet du mercredi 12 octobre, les autorités locales m'ont renvoyées vers d'autres autorités (administratives et techniques celles-ci) ; à se demander quelle est l'utilité d'une démocratie représentative dont le coût est inversement proprotionnel à son efficacité ? Laisser la société civile en prise directe avec la BIH est un acte de mépris doublé d'un aveu  d'impuissance. Car certains services de la mairie de Saint-Germain-en-Laye ont dans leur prérogative le suivi de ce genre de dossier et d'assurer l'interface entre la BIH et les services administratifs et techniques (la DRIEE en l'occurence). Laisser le soin à la société civile d'assurer le suivi est un aveu patent d'impuissance sur un dossier d'une complexité peu relevée (s'assurer que la BIH nettoie régulièrement ses cuves ; pour info elle traite par jour...24 tonnes de linge !). Une démocratie représentative qui ne l'est plus a un goût amer car ce sont ses fondements qui sont sapés.

jeudi 13 octobre 2011

Piste cyclable avenue Roosevelt : au mieux une jambe en moins au pire la mort








Depuis la réalisation de la piste cyclable de l'avenue Roosevelt fort coûteuse et annoncée à grand renfort de communication, la circulation à vélo n'a jamais été aussi dangereuse. L'exaspération s'est transformée en colère froide après mon accident d'hier alors que je me trouvais sur la piste cyclable (en venant du Bel air) à hauteur du poste de police municipale. Le passager avant d'une voiture arrêtée sur la chaussée (feu rouge) est sortie de celle-ci au moment où je passais sur sa droite (sur la piste cyclable matérialisée au sol sur la chaussée). Résultat je me suis retrouvé violemment projeté sur le trottoir. Atroupement, le ton est monté avec l'imprudent, le tout sans que la police à 10 bon mètres ne trouve la bonne idée de sortir. Peut-être si j'étais mort... ou si j'avais commis l'imprudence de stationner ma voiture sans ticket de stationnement (dans ces cas là un 6è sens les guide curieusement vers l'extérieur pour verbaliser ; des limites du tout répressif...).

Revenons en à la piste cyclable avenue Roosevelt. Tout est fait pour provoquer les accidents :

- quand on vient du bel air, il faut déjà affronter la barrière de la N13 sursaturée et constituée de nombreux camions énormes ; comme on peut le voir sur la photo de nombreuses voitures passent au rouge, ce qui coince les cyclistes entres les camions et la voiture en infraction (autant faire sa prière et faire preuve d'un courage important). Il est aussi à noter qu'il faut franchir deux feux pour rejoindre la piste cyclable (le premier sur la N13, le deuxième à l'entrée de l'avenue rossevelt...comptez 5 bonnes minutes)

- si vous arrivez à surmonter cette difficulté (la face nord des grandes jorasses parait paisible à côté), vous devez affronter les voitures qui sont soit stationnées sur la piste cyclable soit celles qui s'arrêtent dessus pour tenter de forcer le passage et se frayer un chemin en sortant de la station Total).

- nouvelle difficulté : celle constituée par l'absence de signalétique au croisement des rues qui débouchent sur l'avenue roosevelt et la piste cyclable. Et alors là c'est la jungle : il y a les voitures qui foncent, il y a les voitures qui pilent en voyant arriver les vélos, il y a les voitures qui s'arrêtent 5 mètres avant le croisement (surement échaudées par une première expérience malheureuse).

- il y a enfin l'arrêt de la piste cyclable au niveau du feu avant le centre administratif (le Bel Air dans le dos) qui laisse le cycliste soit sur le trottoir soit qui l'incite à rejoindre - imprudemment ?- la chaussée.

Si vous arrivez vivant ou sans blessure dans le centre ville c'est que :

- soit vous vous appellez bernard hinault,

- soit vous avez suivi un stage commando la semaine avant,

- soit vous avez le don de déplacer les dangers par la seule force de votre esprit

Il est en tout cas hors de question de laisser un enfant seul "affronter" la piste cyclable de l'avenue Roosevelt. Elle n'a pas été pensée au niveau de son utilisation mais seulement au niveau de son intégration dans le paysage urbain. L'incompétence de ses concepteurs doublée de l'incivisme de certains en font un véritable piège à rats.

mercredi 12 octobre 2011

Les odeurs de la BIH : ça repart de plus bel et même en pire !

Depuis le mois de septembre les odeurs émanant de la BIH ont repris de plus bel. La nouveauté est que depuis cette semaine elles pénètrent à l'intérieur des appartements par le biais des canalisations (ce qui n'était encore jamais arrivé puisque jusu'à ce jour elles émanaient des bouches d'égoût environnantes). Cette odeur d'oeuf pourri à l'intérieur même des appartements est IN-SU-PORT-ABLE. Inutile de préciser que l'eau qui sert à prendre son bain ou que l'on ingère emprunte les mêmes voies. Le risque sanitaire est donc réel. Que font les autorités ?

samedi 25 juin 2011

Au Bel-Air on joue au foot avec des bouts de chandelle

Paradoxe de la ville de Saint-Germain-en-Laye : il vaut mieux avoir le salaire de Claude Makelele pour pouvoir s'entrainer au foot que celui d'un enfant dont les parents sont au SMIC ou au chômage.  Le club de foot du Bel-Air touche la modique subvention municipale de 9 000€/an (à titre de comparaison, le club de foot voisin de Fourqueux touche 30 000€ de la part de la municipalité). Pour les déplacements des jeunes les jours de match, la mairie ne met même pas à disposition un bus et lorsqu'elle consent cet effort incomensurable, à l'occasion des tournois de la Pentecôte, elle prévient la veille du match qu'elle ne pourra finalement pas mettre de chauffeur à disposition. Résultat le déplacement a dû être annulé. Ce mépris est réellement insupportable et je comprendrais largement les rancoeurs qui se développeraient. Car ce club joue un rôle social et d'intégration de premier plan dans le quartier. Lui donner un coup de pouce supplémentaire doit être dans la mesure du réalisable non ?!

lundi 10 janvier 2011

Ma réponse à Marta de Cidrac : 'j'veux pas aller au p'tit coin' (issu d'enseignons.be)

Les toilettes, les commodités, les chiottes, les vatères, le lieu d’aisance, les vécés, les latrines, les cabinets, le trône, les gogues… peu importe comment vous nommez ce p’tit coin si utile et pourtant si souvent malmené. Quel tabou ! Et ce qui est nié n’a que peu de valeur. Qui n’a jamais connu étant petit le manque d’hygiène des toilettes, le manque d’intimité, l’absence de papier ou d’urinoirs adaptés, ou encore le fait de ne pas pouvoir  sortir de la classe afin de « se soulager »? Alors, on se retient, on « fait un effort » comme le demande la madame. Avec des conséquences sur la santé à moyen terme : infections urinaires à répétition, rétention, incontinence, constipation… sont autant de troubles qui trouvent leur origine dans la petite enfance. Et la petite enfance, c’est aussi l’école et ses toilettes toutes sales avec leurs mauvaises odeurs qui sentent pas bons. Ajoutez à cela l’absence, parfois, de lunettes de wc, le manque de lumière ou de chauffage dans ces locaux ou l’interdiction de sortir afin de pouvoir assouvir un besoin pressant pendant les cours… vous avez l’explication des comportements urinaires et défécatoires délétères.
Tout comme ne pas boire pour éviter d’uriner, se retenir toute une journée durant est une très mauvaise habitude à prendre car la vessie se dilate et le muscle distendu n’arrive plus à se contracter pour se vider entièrement. Les résidus d’urine stagnants génèrent alors des infections.
Sur base de ces constats, deux infirmières en urologie aux Cliniques universitaires Saint-Luc ont élaboré un jeu d’éducation aux bonnes habitudes aux toilettes, destiné aux élèves âgés de 6 à 8 ans, à leur parents et à leurs enseignants. Son nom? « Mon petit coin ». Ca ne s’invente pas !

Un jeu éducatif pour de bonnes habitudes

Son objectif? Aborder de façon ludique un sujet qui met encore souvent mal à l’aise, tant les enfants que les adultes. Dédramatiser certaines situations, expliquer de manière simple et amusante qu’uriner et aller à selle dans de bonnes conditions est très important pour la santé. Le tout se présente sous la forme d’un jeu de l’oie, avec des gages (rien de scato), des questions… et des réponses. Savez-vous s’il est bon de se dépêcher quand on est à la toilette? Oui? Non? Pourquoi?
Le jeu est livré avec un dossier pédagogique pour les enseignants et un poster à personnaliser en classe avec les enfants. Ces derniers seront gâtés car ils pourront recevoir un diplôme (docteur es pipi) et un « stop-porte » signalant de la toilette est occupée. Les parents ne sont oubliés puisqu’un dépliant est prévu à leur égard rappelant quelques règles hygiéno-diététiques ou précisant encore les symptômes qui doivent amener à consulter.

 

La demande sera forte

Quarante-cinq services de promotion de la santé à l’école (PSE) de Bruxelles et du Brabant wallon participent actuellement au projet.
“Mon petit coin” sera présenté dans ces écoles dès lundi. Les jeux prévus pour les 61 autres PSE francophones sont en attente d’impression, faute de budget. Mais déjà, les demandes venant des écoles sont nombreuses. Si vous le souhaitez, vous pouvez contacter Marie-Pierre Damiens, l’une des infirmières à l’origine de ce projet original et sympathique : marie-pierre.damiens@vain.be1

lundi 27 décembre 2010

Ecole Jean Moulin et absence d'hygiène sanitaire : lutter contre la fatalité

L'absence d'hygiène sanitaire dans les établissements scolaires est un mal bien connu. Raison pour ne rien faire ? Assurément pas tant la liste des problèmes parait s'allonger inéxorablement et dont l'école Jean Moulin n'est point exhonéré. Pas une semaine sans son lot d'incidents. Un qui me vient à l'esprit est celui de cette fillette qui a glissé dans les toilettes tant le sol était souillé et qui s'est cassée la jambe. On ne compte plus par ailleurs les différentes infections, spécialement chez les petites filles. Faire appel à l'imagination pourrait être une solution pour résoudre ces multiples désagréments. Une réunion de sensibilisation et d'informations parents-professeurs pourrait être un début de réponse ; un livret du bon usage des toilettes réalisé par les enfants avec leurs enseignants, en constituer une deuxième ; un point intermédiaire parents-prof une troisième.

jeudi 18 novembre 2010

Conflit social à la BIH : ça repart de plus belle




1/3 des salariés de la Blanchisserie Industrielle Interhospitalière s'est remis en grève (un peu plus d'un mois après la première grève du 7 octobre). La cause du mouvement social demeure identique : la nouvelle responsable de la BIH. Les salariés lui reprochent de mettre la pression sur trois membres de la direction (dont le responsable technique et le responsable des transports) pour les remplacer par une nouvelle équipe (plus proche de la responsable) ; à noter : la nouvelle responsable a assigné 80% du personnel dès le premier jour du conflit pour faire tourner la blanchisserie (ce qui est proprement illégal, la loi prévoit une assignation à hauteur de 50% des effectifs et ce à partir de plusieurs jours de conflit). Au-delà du mouvement social, c'est la motivation des salariés qui est en train d'être cassée. Ceux-ci me confiaient qu'ils sont prêts à de nombreux efforts pour améliorer le fonctionnement de la blanchisserie (dont travailler des jours fériés si nécessaire). Encore faut-il que le dialogue social soit de qualité. Ce qui n'est plus du tout le cas. Le risque : la crispation d'un côté et d'un autre, sans issue profitable à tous.

mercredi 10 novembre 2010

Compte rendu de la réunion de concertation 'aménagement de la dalle du Bel-Air' à la Soucoupe

Le film de présentation du futur projet d'aménagement de la dalle du Bel Air a été projeté hier soir à la Soucoupe en présence de Jean Stuckert, adjoint en charge du projet, de Marie-Christine Nicod, présidente du conseil de quartier (mise en place par l'équipe municipale et successeur de Brigitte Bel), de la présidente de la Soucoupe, du directeur juridique et du directeur technique de la mairie de Saint-Germain-en-Laye.

L'introduction est réalisée par Jean Stuckert rappelant la genèse du projet (petite précision il ne faisait pas partie de l'équipe municipale lors du lancement du projet). Vient ensuite la projection du film. Vous savez le genre de film de synthèse où tous les gens ont l'air heureux, un peu comme dans 'Paris' de Cédric klapisch, avec François Cluzet dans le rôle d'un architecte vivant dans un monde irréel, désincarné. Le film donne également cette impression de monde désincarné, imaginaire, loin de la vie quotidienne des habitants. Un film présentant des habitants du quartier (une mère de famille, un jeune, un salarié travaillant à Paris, une personne en voie de réinsertion, un enfant de l'école maternelle, une personne âgée de la maison de retraite...) en les faisant témoigner sur ce qu'est leur vie quotidienne au Bel-Air et comment ils perçoivent le projet auraient eu beaucoup plus d'impact. Au lieu de cela donc, un film très lisse où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Où les formes architecturales sont aussi lisses que les gens qui déambulent, sourires aux anges.

Viennent ensuite les échanges avec la salle où l'on se rend compte que le projet est pour l'heure (il est encore temps d'y remédier) déconnecté de la vie sociale, culturelle et économique du quartier et de ses environs. Je demande quelles sont les difficultés auxquelles la municipalité est confrontée, expliquant l'année de retard prise par rapport au début des travaux (fin 2011). Les personnes en charge des aspects juridiques et techniques me rétorquent qu'il y des problèmes de foncier, en clair que la mairie n'est pas propriétaire de l'ensemble des 5400 m² à aménager et qu'elle est amenée à dialoguer avec les autres propriétaires (notamment la résidence Arpège). Autre difficulté, technique celle-ci : le renforcement du mur des garages sous la dalle, le long du boulevard hector berlioz, pour soutenir la nouvelle structure. Celui-ci entraine soit la suppression des places de garage derrière le mur, soit de mordre sur la chaussée (aucune des deux options n'est pour l'heure retenue, laissant le problème tel quel). Une autre personne demande si le boulevard hector berlioz sous la dalle peut être mis en double sens (option qui ne semble pas retenue par l'équipe municipale du fait des nouvelles contraintes environnementales tendant à réduire la place de l'automobile, ce dont je me satisfais). Mais à ce moment là, pourquoi ne pas davantage mettre l'accent sur les mobilités douces ?  Et pourquoi ne pas profiter du réaménagement pour faire de ce projet le poumon culturel et social du quartier ? Avoir un centre culturel ouvert qui trancherait avec la Soucoupe et son grillage tout autour ; avez vous vu un grillage autour de la maison des associations dans le centre de Saint-Germain ? Se retrouver ensemble dans une optique purement consumériste - sens du projet actuel - délite le lien social plus qu'il ne le renforce, accroit le sentiment de frustration des uns par rapport aux autres.

Je peux entendre le discours de l'adjoint sur le fait de verrouiller les aspects juridique et technique du projet avant de parler de son contenu (même si pour l'heure des services municipaux et un pôle médical sont déjà prévus). Mais le risque est ensuite d'avoir de telles contraintes techniques et juridiques que le projet soit trop normé, trop structurant et empêche d'associer des projets qui soient en adéquation avec les besoins des habitants (pourquoi par exemple ne pas réfléchir à une 'cantine' tenue par une personne en voie de réinsertion, et approvisionnée par une AMAP à créer ? Et qui permettrait de dynamiser le tissu économique, qui plus est issu des habitants du quartier). Pourquoi ne pas permettre par exemple l'ouverture d'un commerce halal ? La France entière s'y est mise (sauf un camp d'irréductibles gaulois retranchés derrière les grilles de la mairie de Saint-Germain-en-Laye ?).

Tout projet de concertation digne de ce nom associe à la réflexion très en amont les équipes de développement économique, culturel ainsi que les services juridique et technique, aux habitants, associations de quartier pour réfléchir en un même lieu, et au même moment, au contenu du projet. Ensuite à chacun de voir quelle est la faisabilité des options techniques et juridiques retenues puis de se réunir à nouveau pour exposer ce qu'il est possible ou non de réaliser et quelles sont les alternatives. Comme dans le monde de l'entreprise en somme. Il n'y a rien de pire que d'avoir des groupes de travail déconnectés les uns des autres car chaque groupe n'est plus à même d'apprécier le contenu des recommandations. Le risque est ensuite de rayer à la hussarde, d'en haut, les pistes retenues. En résulte un découragement des acteurs et une désimplication progressive du processus de concertation, du contenu, avec au final un rendu peu en adéquation avec la réalité sociale, économique et culturelle du quartier. Le risque, plus grave celui-ci, est le décalage entre les bonnes intentions des uns et la perception du projet par les autres. De nombreux projets ne tiennent pas dans la durée car les responsables sont persuadés de la qualité du projet et les usagers, les habitants, peu satisfaits du produit fini. Des dégradations peuvent s'en suivre, résultat de l'incompréhension entre les uns et les autres, appelant au renforcement des mesures de sécurité (caméra de surveillance, maitres chiens), et au final, l'installation d'un sentiment de malaise, de fossé qui s'installe entre les uns et les autres, contribuant à renforcer le gap avec le centre de Saint-Germain, voire  au sein du quartier du Bel-Air (le quartier est une mosaïque sociale, économique et culturelle des habitants du globe). Réaménager la dalle sans associer toutes les populations pourrait renforcer les crispations communautaires et faire du nouveau projet le symbole de la mise à l'écart des uns par les autres, d'accentuation de séparation initiée par la N13, puis par la zone d'activité économique entre la sous préfecture et la rue de l'aurore, puis par la voie ferroviaire séparant le Bel-Air en deux, et enfin par la nouvelle dalle.

La mosaïque sociale et culturelle doit être vécue comme une chance, une opportunité pour dynamiser le quartier. Aujourd'hui les différentes communautés nationales, sociales, cuturelles, vivent un peu recluses. Pourquoi ne pas fonder une 'maison de la planète' où tout à chacun se retrouverait autour de ses différences pour contribuer au lien social dans le quartier, par des activités, animations qu'il reste à inventer avec les habitants ? Voilà un défi à la mesure des ambitions d'une ville comme Saint-Germain-en-Laye.

lundi 1 novembre 2010

La considération de ses administrés commence par des espaces publics propres




Dans la rubrique 'chiens écrasés', je choisis les crottes de pigeon. Eh oui, on est bien à Saint-Germain-en-Laye, loin de l'image d'épinale du château aux abords hyper-clean. Pourtant ces photo sont celles de chemins empruntés quotidiennement par des jeunes, des parents, des enfants se rendant à l'école Jean Moulin, aux commerces de la rue de l'Aurore, ou encore à la gare SNCF. Comment ne pas croire qu'il y a bien un Saint-Germain-en-Laye à deux vitesses ? Un centre sanctuarisé, gentrifié, qui n'a rien à envier aux arrondissements centraux parisiens, et des abords, faubourgs délaissés où se développent une rancoeur facilement compréhensible. Merci à la mairie qui pour une fois ne pourra pas se défausser sur le STIF ou autre prestataire de service.

jeudi 28 octobre 2010

Pour le réaménagement de la dalle, il faudra patienter...

...au moins un an de plus par rapport à la date initiale de début des travaux, qui était l'hiver 2010. Pour quelles raisons ? L'opacité est totale. Les problèmes techniques liés aux parkings situés sous la dalle y sont-ils pour quelque chose ? Problème budgétaire ? La mairie s'était pourtant enorgueuillie de ne faire appel à aucun emprunt, ni subvention externe, les deniers de la commune suffisants à la réalisation des travaux (j'ai par contre du mal à croire qu'un quartier qui concentre autant de logements sociaux ne puisse bénéficier d'aucune aide financière). A noter à ce sujet le commentaire d'un habitant du quartier précisant que malgré son grand nombre d'habitants, le Bel-Air ne compte ni restaurant ( si ! un chinois, mais au bout de deux ou trois, on peut s'en lasser, à moins d'être un fondu de la cuisine asiatique, et il y en a) ni d'animations dignes de ce nom. Il serait terrible de demander leur avis aux riverains, des fois qu'ils auraient des demandes extravagantes (du type une piscine olympique, un théâtre ou un cinéma). A rapprocher d'un autre commentaire sur ce blog mentionnant que la tension est de plus en plus tendue dans le quartier (sous entendu les jeunes-ces êtres très bizarres venus d'une lointaine galaxie s'habillant et s'exprimant d'une manière très curieuse- font de plus en plus de conneries). Pas étonnant vu le peu d'activités en adéquation avec leurs envies.  Les habitants du quartier sont donc condamnés à y mourir d'ennui...au moins encore pendant un an (plus la durée des travaux ce qui nous emmène jusqu'en...2013 !), après ce sera le nirvana, un peu comme la nouvelle ligne de bus...à  condition que l'été ne s'en mêle pas.

vendredi 22 octobre 2010

à Saint-Germain-en-Laye les bus ne sont pas là où il faut

               


Voici des photos prises à quelques minutes d'intervalle vendredi 22 octobre à 17h. Les deux premières montrent des bus à la sortie du collège Notre-Dame, qui stationnent près d'une heure en attendant les enfants. La troisième photo montre un bus du collège en train de rouler au tiers plein. Dans le même temps rue Saint-Léger, les usagers s'accumulent station Camaran (jusqu'à une trentaine), pas le moindre bus à l'horizon. Le bus arrive, déjà quasi rempli. Il va falloir se serrer. Il n'y aura pas assez de place pour tout le monde (les indésirables sont repartis pour une bonne vingtaine de minutes d'attente ; au total il leur faudra, attente comprise, près d'une heure pour rejoindre le centre de saint-germain-en-laye).

Voici un bel exemple de l'incohérence de la politique de transport mise en place entre la mairie et Veolia Transport, et surtout d'un fort mépris vis-à-vis des usagers des lignes R1 R2 R3. Comment expliquer une forte concentration du bus en un point avec des bus au tiers rempli et une absence sidérente de bus sur les lignes R en heure de pointe ? Avec pour conséquence des bus bondés !

Apparemment Veolia n'a pas attendu l'ouverture du marché des transports (2016) pour hyper rentabiliser ces lignes ! et ce d'autant plus que le contribuable saint-germanois y va de sa poche d'une subvention d'un milion d'euros pour un service d'une très médiocre qualité. C'est la double peine : payer pour avoir un service quasi nul. C'est proprement scandaleux !

vendredi 15 octobre 2010

Aménagement de la dalle : ' soeur anne ne vois tu rien venir ?'

'Projet le plus ambitieux' de la mandature selon le maire. Mais à quel niveau au juste ? Techniquement ? Financièrement ? Ce qu'il y a d'ambitieux dans un projet d'aménagement, c'est la dimension humaine, dans le sens implication des habitants dans le processus de transformation du quartier. Maintenant je m'en souviens, ou putôt c'est un aimable voisin qui me l'a rappelé. Il y a quelques mois, les élus avaient planté leur tente un samedi matin et avaient remis un questionnaire aux passants : 'êtes vous très satisfait, moyennement satisfait, pas du tout satisfait du réaménagement de la dalle ?'...bonjour le niveau de l'échange ! Je connais des architectes qui ont la passion du dialogue avec les riverains. ça en devient presqu'un jeu pour eux. La qualité de l'échange sous-tend la qualité technique des projets (et non l'inverse). Il serait bon de le rappeler aux élus.

dimanche 10 octobre 2010

Nouvelle ligne de bus : compte rendu de la concertation publique quartier Saint Léger


Jeudi dernier, je me rends chez la nourrice de mon fils et oh surprise ! je vois une affiche au pied de son immeuble mentionnant une concertation publique, le soir même, sur la nouvelle ligne de bus. Je me dis 'tiens, ils n'en ont pas placardé au Bel-Air, un oubli assurément'. Je décide néanmoins de m'y rendre car la nouvelle ligne de bus reliant les quartiers excentrés au RER compte de nombreux dysfonctionnements. En clair, elle marche moins bien que la précédente, alors que début septembre, le maire lui-même était venu nous la 'vendre', place Erignac, en précisant que les bus seraient plus confortables et la fréquence plus importante.

Nous voici donc jeudi soir. La salle est pleine à craquer, une centaine de participants à vue d'oeil, essentiellement des personnes agées (il est 18h, la plupart des salariés ne sont pas encore rentrés chez eux), il manque même une vingtaine de chaises. La tension est palpable. Tous ces gens venus acclamer la nouvelle ligne ! On vit une époque formidable. Gilbert Audurier, l'adjoint au transport, introduit la séance en mentionnant plusieurs points :
- la ligne ne dépend pas que de la ville mais également des communes environnantes (mareil-marly, fourqueux, chambourcy...), chacun payant sa quote-part du déficit financier (1 million € pour St Germain en Laye),
- Veolia détient le monopole d'exploitation jusqu'en 2016,
- la nouvelle ligne a notamment été mise en place car la précédente faisait le plein au Bel-Air (la solution serait peut-être de vider le Bel-Air de ses habitants me dis-je). Résultat les bus arrivaient bondés dans le quartier Saint-Léger. La nouvelle ligne remédie à ce problème en évitant le Bel-Air (hourra !).
- la lisibilité de la ligne précédente n'était pas très claire (première nouvelle !).
La solution : déconnecter la ligne Saint-Léger de celle du Bel-Air et créer deux lignes (R1 et R2) se substituant aux deux précédentes.

Florilège de réactions dans la salle, qui est très remontée (les gens ne s'étaient donc pas déplacés pour féliciter les responsables ?!) :
- une première sur la lisibilité du tracé 'Nord-Sud', aussi limpide qu'une course à la boussole en plein Groenland,
- un père de famille rapportant que ses enfants n'ont plus le temps de rentrer déjeuner chez eux le midi (la ligne précédente le permettait),
- un salarié du technocentre Renault nous informant qu'à 6h du matin l'attente est de 30mn,
- un deuxième sur la fréquence depuis le RER à partir de 18h30 : de 20 à 25 minutes (le sens du service version Veolia),
- une autre précisant que les nouveaux arrêts ne comptent aucun aménagement (lumière, abri, banc...),
- une mère de famille à propos de son fils qui part 15mn plus tôt le matin que précédemment pour être à l'heure au collège Debussy (7h30 pour être à l'heure au cours de 8h20 ! soit l'équivalent d'un A/R Saint Germain-Auber),
- une autre précisant que des bus vides suivent souvent un bus bondé (problème de coordination et/ou de trafic),
- encore une autre : certains chauffeurs ne s'arrêtent pas aux arrêts malgré les cris des usagers (sans doute pour ne pas arriver trop en retard ; un certain retard étant cependant toléré par Veolia),
- encore une : son fils est tombé et emmené à l'hopital pour essayer de monter dans un bus qui ne s'est pas arrêté,
-etc etc...

J'y vais de mon intervention pour m'étonner d'une part qu'il n'y ait pas de concertation publique mentionnée pour le Bel-Air ; ce à quoi le maire me répond : 'les habitants du Bel-Air sont satisfaits, il n'y aura donc pas de concertation' (comment peut-il le savoir puisque c'est le but d'une concertation ?! Celle de Saint Léger aurait donc été organisée parce que les plaintes des usagers étaient trop audibles ?). Ensuite pour m'excuser auprès des habitants de Saint-Léger des désagréments causés par les habitants du bel-Air lorsqu'ils 'montaient en masse' pour prendre le bus. Fou rire dans la salle.

Résultat des courses, une qualité de service moins bonne que précédemment :
- une lisibilité du tracé pas claire,
- une fréquence moins importante,
- des arrêts pas ou peu équipés.


Gilbert Audurier reconnait que le montage de la nouvelle ligne s'est faite dans la précipitation avant l'été et précise que sa marge de manoeuvre est faible entre un prestataire - Veolia - qui lui est imposé par la réglementation et un STIF peu conciliant ('pourriture communiste'). Des rectifications seront donc portées...à la marge (l'arrêt Boufler va être remis en service).

Détails croustillants, j'apprends à la sortie que les bus qui stationnaient précédemment au RER, doivent maintenant le faire au parking de la piscine. Ce que l'on peut comprendre. Par contre, beaucoup moins, c'est que la pause des chauffeurs soit passée de ce fait de 15...à 5 minutes (à mettre en relation avec la réponse du représentant de Veolia, mr. Gillet, me stipulant que les chauffeurs n'avaient aucune pression de leur direction concernant le respect des horaires ; des horaires peut-être, de la pause assurément non !). Ou encore celui-ci : pour la refonte de la ligne, Veolia n'a consulté aucun de ses chauffeurs, pourtant sur le terrain toute la journée, et au fait des améliorations à porter. Mais apparamment la ligne est mauvaise entre la direction et ses employés, peut-être autant que celle des clients.

samedi 9 octobre 2010

C'est curieux le sentiment d'insécurité...

Je viens d'apprendre que le rapport des assureurs classe le quartier du Bel Air plus sur que celui du centre ville. Drôle non ?! surtout quand on connait la principale raison pour laquelle les habitants du centre de Saint-Germain-en-Laye ne se rendent jamais au Bel Air (pourtant les équipements culturels et de loisirs sont légions ici...non j'plaisante) : la peur de l'insécurité quand on déambule au milieu des tours. BOUH !!!

vendredi 8 octobre 2010

Conflit social à la BIH...ça va saigner


Rien de tel qu'un bon vieux conflit social des familles pour lancer ce nouveau blog dédié au quartier du Bel-Air à Saint-Germain-en-Laye ! ça se passe à la blanchisserie industrielle et ÇA VA SAIGNER. Les syndicats sont remontés comme des coucous, la direction rase les murs, les médias sont sous tension. Mais pourquoi la fièvre est-elle montée d'un coup ? Eric Woerth s'apprête-t-il à débarquer en plein essorage pour annoncer l'échec de la réforme des retraites ? Gilbert Audurier, l'adjoint en charge des transports, va-t-il organiser au Bel-Air un débat public sur la nouvelle ligne de bus ?! De la pure folie...on est en pleine politique fiction ! enfin, Arnaud Péricard va-t-il se lancer dans la course à l'Elysée en sautant la case mairie de Saint-Germain-en-Laye ? Ben non, en fait, c'est la nouvelle direction qui a décidé de changer de poste l'une des employés. En réaction, ses collègues se sont mis en grève...par solidarité. Normal.
Bon, en même temps, on est à Saint-Germain-en-Laye, une grève c'est déjà pas si mal. D'après ce que j'ai compris, c'était pas arrivée dans la cité royale depuis...1936. Les cong'paye...un baille quoi.